choix difficile

Faire un choix difficile : une technique pour faciliter la prise de décision.

Lorsqu’on manque de confiance en soi, et que la nouveauté inquiète, faire un choix peut-être un vrai supplice.

Décider, c’est la vie

Pour certains, prendre une décision ne va pas de soi. Or, à chaque instant de notre vie, nous sommes amenés à prendre des décisions, des plus insignifiantes à celles qui auront un impact sur notre vie.

Il convient de limiter à tout prix le nombre de décisions à prendre au fil de la journée. Cela permet d’alléger le quotidien. Les routines quotidiennes sont en cela idéales pour nous faciliter la vie.

Sortir de la zone de confort pour espérer mieux 

Or, ne prendre aucune décision n’est à l’inverse pas souhaitable. Rien ne serait pire dans la mesure où nous stagnerions dans nos vies. Certaines décisions peuvent être difficiles à prendre. C’est le cas par exemple dans les relations amoureuses : se marier ou avoir un enfant ? Dans la vie professionnelle aussi les décisions sont fréquentes et déterminantes : accepter ces lourdes responsabilités, changer de job, fermer mon entreprise, muter dans une autre région ?

Car oui, certaines décisions à prendre peuvent nous empêcher de dormir. On sait ce qu’on perd et on ne sait pas ce qu’on gagne. Mais si on se laisse gagner par l’anxiété, on n’ira pas bien loin…

Trois questions à se poser pour favoriser la prise de décision

Ces trois questions peuvent aider à cerner la problématique et à envisager les conséquences possibles qu’une décision importante peut avoir sur notre vie.

1/ Quelle est la pire conséquence possible de ce choix ?

Les personnes qui ont lu cet article ont aussi lu  8 manières de booster son humeur

Envisager le pire du pire est une technique bien connue en thérapie cognitive et comportementale. Parfois, on se rend compte que le pire des cas n’est pas nécessairement la catastrophe redoutée. Par exemple, si je change de région et que je ne m’y habitue pas, au pire je reviens.

2/ Quelle est la probabilité que cela arrive ?

Raisonner sur les probabilités d’occurrence d’un événement permet de rendre plus rationnelle la décision. En tant qu’individu anxieux, on a tendance à accorder beaucoup plus d’attention aux éventuels scénarios négatifs.

3/ Ce risque est-il acceptable ?

C’est peut-être là où votre personnalité interviendra le plus. Certaines personnes sont plus enclines que d’autres à accepter un risque, car les valeurs qu’elles défendent sont différentes. J’ai par exemple connu des futures mamans qui ont souhaité poursuivre leur grossesse, malgré un risque de trisomie 21 pour leur bébé. Rassurez-vous, la majorité de ces enfants vont bien aujourd’hui, bien que la grossesse ait été éprouvante nerveusement.

J’espère que cette stratégie de décision des trois questions vous aidera à faire face aux nécessaires décisions à prendre dans votre vie. Sans choisir, vous vivrez une vie passive où d’autres décideront à votre place.

Partagez dans les commentaires les décisions importantes que vous avez eu à prendre. Cela vous a-t-il été facile pour vous ? L’avez-vous regretté ?

Virginie Bossut

Psychologue clinicienne

Partagez l'article

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *